Vers une Église et une UMOFC synodales

Chères amies,

Nous essayons de sortir de cette pandémie qui marquera l'histoire de l'humanité comme une grande crise. Le Pape François nous répète que "nous ne sortons jamais d'une crise de la même manière : soit nous en sortons pire, soit nous en sortons mieux". Et nous, femmes de l'UMOFC, vivons enracinées dans la foi au Christ ressuscité qui nous pousse à vivre ce temps de Pâques 2021 avec l'espérance de la venue de l'Esprit Saint pour "faire toutes choses nouvelles" (Ap 21,5).

Avec le cœur d'une mère et d'un père.

Chères amies,

Depuis le 19 mars, nous vivons l'année Famille Amoris Lætitia, qui culminera le 26 juin 2022 avec la 10e Rencontre mondiale des familles à Rome. En même temps, comme vous le savez, le pape François nous a donné une belle lettre, Patris corde, le 8 décembre 2020, avec laquelle il a commencé l'année de saint Joseph. Ces deux célébrations vont de pair et constituent pour nous une source de grâce pour développer en nous un cœur de mère et de père.

MESSAGE DE LA PRÉSIDENTE DE L'UMOFC

Aujourd'hui plus que jamais, dans la situation causée par le Coronavirus, nous, les femmes, nous nous sentons co-responsables, avec les hommes, de penser et de réfléchir sur Fratelli tutti afin de sensibiliser et d'éduquer à l'application du trésor que l'encyclique signifie pour l'humanité. Nous passerons ainsi de l'incertitude dans laquelle nous vivons à la certitude de l'objectif à atteindre : fraternité-sororité et amitié sociale, de l'indifférence à l'engagement, de l'individualisme de consommation à la solidarité généreuse, de l'isolement au tissu social, des déclarations aux actes.

Femmes de l’UMOFC : priantes, fraternelles et missionnaires

Chères amies :

Nous vivons une année particulière dans l'histoire de l'humanité parce que nous essayons de sortir de la crise mondiale générée par la Covid-19. Le virus a aggravé les situations d'injustice et les tragédies dont souffrait déjà une grande partie de l'humanité et de notre planète. Comme le pape nous le rappelle souvent : on ne sort jamais d'une crise de la même façon, mais en mieux ou en pire.

Travailler ensemble pour une culture du soin.

Chères amies :

Nous commençons cette année avec un élan fort et tendre du Saint-Père : "J'encourage chacun à devenir prophète et témoin de la culture du soin afin de combler de nombreuses inégalités sociales. Et cela sera possible seulement avec une participation forte et généralisée des femmes, dans la famille et dans chaque environnement social, politique et institutionnel. (...) La promotion de la culture du soin demande un processus éducatif. Pour cela, la boussole des principes sociaux constitue un instrument fiable pour divers contextes interdépendants. Je voudrais donner à ce sujet quelques exemples.

Un hôpital de campagne pour soigner les victimes et la création.

La crise du Coronavirus n'est pas seulement sanitaire, mais elle nous touche aussi bien sur le plan économique et politique que dans notre environnement familial et celui de nos organisations. Elle n'était pas présente dans les best-sellers de la science-fiction ou dans l'imaginaire collectif. Cette crise mondiale et complexe aggrave les difficultés climatiques, migratoires, discriminatoires et asservissantes qui existent déjà dans l'humanité. "Ceux qui ne regardent pas la crise à la lumière de l’Évangile, se limitent à faire une autopsie sur un cadavre : ils regardent la crise, mais sans l'espoir de l’Évangile, sans la lumière de l’Évangile". (Pape François à la Curie romaine, 21 décembre 2020).

Avec Marie, tissons d'humanité la trame de nos jours

Chères amies,

“« Lorsqu’est venue la plénitude des temps, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme » (Gal 4,4) (…) Dans le sein d’une femme, Dieu et l’humanité se sont unis pour ne jamais plus se séparer : maintenant aussi, dans le ciel, Jésus vit dans la chair qu’il a prise dans le sein de sa mère” (Pape François, homélie 1er janvier 2020).

Passons de "les autres" à "nous"

MESSAGE DE LA PRESIDENTE GENERALE POUR LE MOIS DE NOVEMBRE

Chères amies :

Si nous écoutons Jésus

Accueil de l'encyclique “Fratres Omnes”

Chères amies,

ce mois d'octobre 2020 s'ouvrira pour l'Eglise et le monde avec une nouvelle encyclique intitulée Fratres Omnes. Ce sera comme un rayon de soleil au milieu du brouillard d'incertitude qui entoure notre planète. Contrairement à ce qui se passe pendant le confinement, lorsque tout est paralysé ou diminué, le Saint-Esprit développe sa puissante activité à travers le magistère du Pape.

LA SYNODALITÉ EST LA MISSION DE L'UMOFC

Chères amies,

Ce que le Seigneur nous demande, en un sens, est déjà contenu dans le mot "Synode". Marcher ensemble - laïcs, bergers, Evêque de Rome - est un concept facile à exprimer en mots, mais pas si facile à mettre en pratique" (50ème anniversaire de l'institution du Synode des évêques), nous disait le Pape François il y a cinq ans.

LA COMMUNICATION POUR LA COMMUNION

Le Pape, le 27 mars dernier, dans cette prière extraordinaire de la place Saint-Pierre, nous a fait remarquer ce que nous avions laissé derrière nous : “La tempête démasque notre vulnérabilité”, nous disait-il, en nous faisant voir que nous avons perdu la sécurité de nos agendas, de nos projets et de nos routines. "Le maquillage des stéréotypes avec lequel nous cachions nos "ego" toujours préoccupés de leur image est tombé" parce que notre fierté occidentale de nous sentir seigneurs omnipotents de la science et du progrès a disparu.