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Giovanni Bellini (Venise, 1433 environ – 1513), La présentation de Jésus au Temple, 1460 environ, tempera sur bois, cm 82 x 106, Venise, Fondation Querini Stampalia
Le tableau présente une foule de gens dans un petit espace derrière une balustrade en marbre. L'image est probablement riche de sens pour l'artiste car il semblerait que le jeune homme sur la droite soit son propre portrait, tandis que sur côté opposé la jeune fille serait le portrait de sa femme Guenièvre.
Le Corrège, Antonio Allegri dit (Correggio 1489 – 1534), Adoration des bergers (La nuit), 1522-1530), huile
sur bois de peuplier, cm 256,5 x 188, Dresde, Gemäldegalerie
Le grand tableau que Corrège a peint pour la chapelle de la famille Pratoneri dans l'église de San Prospero à Reggio d’Emilie présente une scène inhabituelle, nous sommes dans la nuit, une nuit spéciale, celle où Marie a donné naissance à Jésus dans le monde. Que quelque chose de spécial soit arrivé dans cette nuit-là est rendu évident par la lumière chaude et intense qui émane de l'enfant: il s’agit d’une lumière qui irradie surtout Marie, puis se reflète sur les autres personnages de la peinture: la femme, les bergers, les anges et même Joseph, qui est au second plan.
Pontormo, Jacopo Carucci dit le (Pontorme, 1494 – Florence 1557), La visitation, 1528-30 environ, huile sur bois, cm 202 x 156, Carmignano (PO), Eglise des Saints Michel et François
Pontormo a représenté la rencontre entre Marie et Elisabeth dans la sombre rue d’une ville, où on aperçoit quelques bâtiments qui ne sont pas à l'échelle. L'obscurité et les ténèbres sont transpercées par la lumière qui se reflète sur les personnages au premier plan, sur les visages et surtout sur la draperie des vêtements.
Lorenzo Lotto (Venise 1480 environ – Loreto 1556), Annonciation, 1527, huile sur toile, cm. 166x114, Recanati, Pinacothèque municipale
L'environnement de la scène décrite par Luc (1: 26-38) se présente comme une pièce intime, avec quelques objets du quotidien utilisés par Marie, la jeune femme qui y vit. Sur le côté droit de la peinture surgit une figure puissante et réelle (en fait, nous voyons son ombre sur le sol), l'ange Gabriel, qui semble planer depuis la belle entrée voûtée.